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Les cryptomonnaies, pourquoi, et que peut-on en faire?

Maîtriser les bases de la crypto
1. Pour débuter: créer un portefeuille de crypto
2. Introduction aux cryptomonnaies et à la blockchain
3. Les cryptomonnaies, pourquoi, et que peut-on en faire?
4. Les Stablecoins: qu’est-ce, et à quoi servent-ils?
5. La DeFI en quelques mots

Le système bancaire actuel (et monétaire… et financier…) est archaïque, lent (« le virement arrivera sur votre compte après demain. Pardon, lundi, le week-end c’est fermé »), invasif (l’ensemble de vos achats et les lieux où ils ont lieu, les dates et les heures auxquels ils sont réalisés sont tracées), coûteux (et moins on est riche, plus il coûteux), peu efficient (demandez aux entreprises comment se passe l’accès au crédit), injuste (tous les acteurs ne sont pas égaux devant les offres et les taux), féodal (il y a l’aristocratie des financiers avec ses grades, et les autres), bref, c’est bien pourri. Mais un système bancaire est une nécessité dont nous nous accommodons tous, rêvant parfois en secret d’y mettre le feu. Il y a cependant tout de même un certain nombre d’autres problèmes de tailles qui préoccupent les citoyens.

Dans un contexte de crise, éventuellement aggravée par des facteurs extérieurs, et pire encore de Krach boursier, il y a un comme un petit problème. L’argent que vous déposez dans une banque sur un compte d’épargne ou de dépôt ne vous appartient plus. En cas de faillite de la banque, vous ne disposez que d’une créance (et d’un fonds de garantie, garantissant en théorie que vos avoirs au-dessus de 100 000€ ⁠1ne puissent vous être saisis, mais qui est en réalité soumise aux révisions politiques⁠2, et à la valeur placée dans ce fonds de garantie -sauf pour le livret A et LDD garantis par l’état), et en ce qui concerne la créance vous n’êtes pas parmi les créanciers prioritaires. La quasi-totalité des autres acteurs, étatiques ou financiers, a le droit de se servir avant vous sur les actifs de la banque faisant faillite, et de ce fait il y a toutes les chances que les particuliers ne puissent récupérer leurs fonds. Quand tout va bien, votre argent est protégé à la banque. Quand tout va mal, donc au moment où potentiellement vous en aurez le plus besoin… et bien, rien n’est moins sûr.

Lorsque vous voulez retirer ou transférer des fonds qui vous appartiennent, et sur lesquels dans la très grande majorité des cas vous avez déjà payé tous les impôts et taxes dus, vous devez justifier⁠3 auprès de la banque l’usage que vous comptez faire des sommes que vous retirez (c’est pour quoi chère cliente de notre banque ce retrait en liquide de 4000 euros? Ah, pour une augmentation mammaire et un lifting?). De la même façon, lorsque vous déposez du liquide, vous devez justifier l’origine du dépôt. La banque vous posera la question. C’est pourtant votre argent, mais la banque a manifestement un droit de regard sur ce dernier et la façon dont vous l’utilisez: elle peut ne pas accepter un dépôt, le signaler, elle peut également ne pas exécuter un virement que vous avez sollicité. Au-delà il se pose une vraie question en termes de vie privée sur l’accès⁠4 des banques aux comptes⁠5 et à l’allocation⁠6 des sommes: on peut reconstituer la vie d’une personne à partir des mouvements de son compte (et les cartes bancaires n’améliorent pas les choses), sans que cette personne ne puisse préserver sa vie privée dans certains domaines.

Un autre souci qui se pose est que les particuliers comme les entreprises ont déjà pu mesurer la difficulté d’accéder au crédit dans certaines circonstances.

Par ailleurs, et bien que le système financier traditionnel soit numérisé depuis maintenant plus de 30 ans, chaque opération donne lieu à une friction au cours de laquelle des frais peuvent être facturés. A contrario, les particuliers accèdent rarement aux véhicules financiers les plus rentables. Dans tous les cas, les opérations bancaires prennent un temps qui n’est pas négligeable à s’exécuter. Afin d’amorcer un virement et de le voir se concrétiser, il peut se passer plusieurs heures, voire plusieurs jours.

Au-delà, tous les citoyens de l’ensemble des pays du monde sont dépendants de la valeur de la monnaie de réserve qui est utilisée par leur nation. En temps normal, elle a déjà tendance à se dévaluer (et d’autant plus depuis qu’elle n’est plus adossée à l’or), mais depuis 2008, et en particulier pendant la crise du COVID, les choses se sont très nettement accélérées, et la création monétaire par les banques centrales a explosé. Ce qui signifie par exemple qu’un euro aujourd’hui vaudra en réalité moins d’un euro dans quelques mois (ce qui est étonnant, car l’euro n’a pas changé, c’est toujours un euro, mais sa valeur relative a diminué), ou autrement dit, qu’un euro permettra d’acheter moins de choses dans quelque temps. C’est le principe de l’inflation⁠7. L’inflation⁠8 est à double tranchant : elle est favorable aux créditeurs (ceux qui ont des prêts en cours se trouvent tout à coup dans une bien meilleure situation puisqu’ils gagnaient 2000 euros et ont acheté une maison 300 000 euros avec un taux à 3%, et qu’avec l’inflation leur salaire augmente -donc leur prix d’achat relatif diminue-) et défavorable à ceux qui épargnent (ils avaient 200 000 euros, qui permettaient d’acheter une maison en 2021, mais en 2030 ces 200 000 euros permettent d’acheter… un vélo).

Enfin, il est constant que celui ou ceux qui contrôlent la monnaie (sa valeur, son émission, ses transferts) ont un pouvoir exorbitant sur le reste de leur population. Money is power.

C’est en partant de l’ensemble de ces constats simples (mais préoccupants) que les cypherpunks⁠9 ont essayé pendant des années (de 1990 à 2008) de proposer une monnaie de substitution qui permette de renouveler le système financier traditionnel et même peut-être de le remplacer, qui soit adaptée à l’environnement numérique moderne qui est le nôtre, et en héritant de nouveaux avantages. Une nouvelle monnaie, neutre, démocratique (horizontale: tout le monde est logé à la même enseigne), dont les critères d’émission ne puissent être changés au gré des humeurs de quelques élus, d’un état, ni même d’un groupe d’états. Une monnaie numérique qui ait tous les attributs d’une monnaie traditionnelle: qu’elle puisse servir d’intermédiaire dans les échanges, de réserve de valeur (que sa valeur ne diminue pas au fil du temps notamment), et enfin qu’elle puisse servir d’unité de compte universelle pour établir les prix des biens et des services.

L’idée générale étant de proposer une monnaie infalsifiable, transférable sans coûts partout dans le monde en un temps record, qui soit possédée en propre par chaque citoyen qui serait donc libre de l’utiliser à sa guise sans dépendre de qui que ce soit, et qui ne permette pas d’inflation.

Naissance des cryptomonnaies

©Beeple

C’est en partant de ces prémisses que sont nées les cryptomonnaies, et notamment la première d’entre elles, le bitcoin⁠10. Et si ce dernier a si bien réussi et s’est imposé dans le monde moderne, c’est parce que cet essai d’application pratique de la vision théorique des cypherpunks réunissait quasiment tous les attributs qu’ils souhaitaient matérialiser dans leur création, à l’aide d’une alchimie de conception aussi élégante que robuste.

Chaque bitcoin est unique puisque le principe même de la chaîne de blocs est d’attester l’existence et la possession de chacun d’eux à tout moment: la duplication de ceux-ci, ou le fait d’essayer de les dépenser auprès de deux personnes en même temps -double spending problem- (envoyer le même bitcoin à deux personnes différentes en même temps, ce qui revient à en arnaquer une ou à créer un second bitcoin) est rendu impossible par la chaîne de bloc.

Le nombre total de bitcoins est connu à l’avance : il n’y aura au maximum que 21 millions de bitcoins en circulation dans le monde (aux alentours de 2100) dont l’émission continue est contrôlée par le mécanisme de preuve de travail (Proof of Work). Chacun de ces bitcoins est en revanche divisible en plus petites fractions quasiment à l’infini: si le cours du bitcoin atteignait 1 million de dollars par bitcoin, il suffirait de décider que la fraction d’un millionième de bitcoin (1 microbitoin) devienne l’unité de compte utilisée. Le fait qu’il n’y ait qu’un nombre déterminé de bitcoins en circulation en fait une monnaie déflationniste. Il garantit un accroissement quasi constant de sa valeur moyenne dans la mesure où son nombre total ne varie pas, quand la richesse globale augmente régulièrement au fil du temps. Enfin, on ne peut pas dévaloriser la valeur du bitcoins en produisant plus de bitcoins…

Cette monnaie numérique est fondée sur un double système de clé privée et de clé publique. La clé publique permet de valider l’authenticité du porteur, et de réaliser les transferts. C’est l’équivalent d’un numéro de compte en banque, ou d’une adresse postale. La clé privée correspond en réalité au stock de bitcoins que chaque personne détient, puisque seule cette clé privée permet d’initier un transfert sortant. Les « pièces bitcoins » existent donc en quelque sorte dans la séquence alphanumérique de la clé privée qui permet de les mobiliser et dont seul est propriétaire son possesseur. C’est la raison pour laquelle pour transporter vos bitcoins il suffit de transporter cette clé privée que vous pouvez écrire sur une feuille de papier, gravé sur du métal, protégé au sein d’un portefeuille numérique sécurisé, ou déléguer à des acteurs centralisés (ce qui diminue le risque de fausse manipulation, mais contrevient totalement à la philosophie qui sous-tend ces monnaies numériques). C’est également la raison pour laquelle cette clef privée ne doit jamais (vraiment jamais) être divulguée, ni laissée à la portée d’un hacker ou d’un cambrioleur.

Les cryptomonnaies en pratique

Fonctionnement du concept

Le bitcoin ce sont 2 choses. Les pièces numériques, et la chaîne de blocs. La chaîne de blocs c’est un grand tableau (un registre comptable⁠11) qui dit à tout moment combien il y a de bitcoins, dans quels portefeuilles ils sont, et où ils vont. C’est public: donc à partir du moment où l’on peut lier votre compte à votre identité, le monde entier peut savoir combien vous avez de bitcoins et ce que vous en faites (pas terrible pour les trafiquants de drogue et les terroristes). Il existe d’autres cryptomonnaies qui créent une opacité, mais ce n’est pas le sujet⁠12. Donc il y a ce grand tableau qui permet de savoir où sont les bitcoin au temps T. Mais au temps T + 10 minutes? Et bien un mineur a le droit d’ajouter une colonne au tableau. Comme cela la situation dynamique est figée par tableaux de 10 minutes.

D’accord, mais qu’est-ce qu’un mineur? Un mineur c’est quelqu’un qui joue à un casse-tête. Ce casse-tête demande de résoudre un problème mathématique, qui devient plus difficile au cours du temps (et au fur et à mesure que les mineurs essayent de gruger en augmentant la puissance de leurs ordinateurs). Tous les mineurs jouent, le calcul est fait pour être résolu en moyenne en 10 minutes. Un seul mineur (le premier gagne). Quand il résout le casse-tête, il gagne les bitcoins créés à chaque bloc (il est content, il a gagné de la thune qui permettra de rembourser l’ordinateur et l’énergie dépensés pour résoudre le casse-tête). Mais il a aussi un devoir: propager un nouveau bloc, c’est-à-dire un nouvel état des lieux des transactions, en s’assurant que toutes les transactions sont valables. Une fois que c’est fait les noeuds du réseau, qui sont aussi ceux qui ont envoyé les transactions que les utilisateurs voulaient faire (Richard veut envoyer 2 bitcoins à Magali, merci de les mettre dans le prochain bloc pour que le tableau soit à jour), vont vérifier que le mineur n’est pas un pirate diabolique et que son bloc est bien valable.

Attends tu vas trop vite. Qu’est-ce qu’un noeud? Un noeud c’est une personne qui a téléchargé le logiciel client complet du bitcoin, et accepte de transmettre et vérifier bénévolement les transactions (les blocs), et par ailleurs accepte également de stocker la totalité du fameux tableau, la chaîne de bloc, sur un disque dur relié à internet. C’est un composant fondamental puisque cela signifie que des dizaines de milliers de personnes qui acceptent bénévolement d’être des mailles du réseau ont toute une version identique du fichier de toutes les transactions. Ce qui contribue à rendre ce fichier infalsifiable.

D’accord, mais moi je m’en tamponne, je veux juste acheter du bitcoin ou de l’ethereum pour voir comment ça marche. Ok, mais attention: le bitcoin et l’ethereum sont spéculatifs, ils montent et descendent, renseignez-vous d’abord auprès de professionnels, n’investissez que ce que vous êtes prêts à perdre, et soyez prêts à rester investi 5 ans dans le cas ou vous ratiez votre sortie (si vous ne voyez pas venir le krach qui clôturera forcément cette séquence de hausse actuelle). Et attention: à part l’ethereum, le bitcoin et le bitcoin cash qui sont spéculatifs mais anciens et ont fait leurs preuves, il y a des myriades d’autres cryptomonnaies surspéculatives. La majorité vont échouer, et c’est donc une forme d’arnaque (légale, mais vous avez toute les chances de perdre votre investissement malgré tout). Faites attention à toutes ces cryptomonnaies qui vous proposent monts et merveilles et vous garantissent de faire mieux que le bitcoin ou l’ethereum: c’est très dangereux.

Ceci étant posé, dans ce cas il y a plein de façons de procéder. Mais le plus simple est d’ouvrir un compte sur une société centralisée sur internet comme Coinbase (super pour les débutants), Binance, Kraken, Gemini, etc. Donner toutes ses informations comme pour un compte en banque. Faire un virement bancaire de sa banque vers son compte coinbase (ou payer par carte bleue), et utiliser l’interface pour passer un ordre d’achat au cours souhaité.

Ensuite vous pouvez vous arrêter là, attendre 5 ans et revendre en espérant avoir fait un bénéfice, le rapatrier dans votre banque, payer les impôts à l’état, et faire un beau voyage.

Ou vous pouvez sortir les cryptomonnaies de l’exchange centralisé pour les déposer sur un compte qui vous appartient directement, et les utiliser comme des monnaies, en découvrant ainsi la puissance et la souplesse permises par celles-ci.

Avec les cryptomonnaies, chaque citoyen est son propre banquier, et détient en propre la totalité de ses actifs numériques que seul lui peut mobiliser par l’intermédiaire de sa clé privée, et qu’il mobilise à son gré sans contrôle possible par qui que ce soit. C’est ce qui est synthétisé au travers du slogan « vos clés, vos pièces. Pas vos clés, pas vos pièces ».

Not your keys, not your crypto

Limites du bitcoin

Pendant les premières années, les transactions (les envois de fonds) en bitcoin étaient totalement gratuites. Pour des raisons pratiques (pour éviter qu’un assaillant ne rende indisponible le réseau en envoyant des milliards de transactions de faible valeur), il a été décidé de leur attribuer un coût sous forme de frais de transaction payés aux « mineurs », c’est-à-dire les citoyens qui sécurisent le réseau vis-à-vis des attaques en réalisant les calculs demandés par la preuve de travail. Au fil du temps, et du changement de philosophie des développeurs du bitcoin (et disons-le, d’un putsch qui a changé radicalement la philosophie du départ), ces transactions sont devenues de plus en plus élevées, ce qui rend l’usage du bitcoin impossible en tant que monnaie numérique pour des petits achats (ce qui était au départ la raison pour laquelle le bitcoin a été créé).

De la même façon, à la naissance du bitcoin et pendant 5 ans, n’importe qui pouvait devenir « mineur » et sécuriser le réseau avec un ordinateur portable ou une machine de bureau même un peu âgée. Par la suite de grandes sociétés ont investi, et comme la preuve de travail augmente sa difficulté pour l’adapter à la puissance des machines utilisées et générer des bitcoins de façon constante dans le temps, seuls ceux disposant d’un investissement conséquent ont pu continuer à sécuriser le réseau, en consommant des quantités importantes d’énergie.

Enfin, le bitcoin est une monnaie transférable, mais qui ne permettait pas de réaliser des contrats plus complexes entre acteurs pour automatiser les flux de monnaie.

Le bitcoin (BTC) s’est donc en quelque sorte « réduit » à un usage rare comme monnaie, et a de plus en plus été considéré comme une façon de conserver et d’accroître un investissement, un peu à la façon de l’or. Le seul bitcoin qui soit resté fidèle à la philosophie initiale et puisse s’utiliser comme du liquide est le bitcoin cash (BCH).

L’avenir des cryptomonnaies, les cryptos d’avenir

©Beeple. Vous pouvez acquérir une oeuvre d’art numérique sur le site https://www.beeple-crap.com

Partant de cette problématique, ainsi que de la volonté de remplacer la preuve de travail par un autre mode de preuve plus démocratique et plus respectueux des ressources en énergie, et enfin pour pouvoir implémenter des contrats intelligents qui démultiplieraient la puissance de la monnaie et permettraient de recréer tout le système financier de façon décentralisée et libre, diverses autres expériences ont eu lieu. La seule qui ait réellement porté ses fruits et fait ses preuves, et qui est aujourd’hui considérée comme la plus prometteuse, est l’ethereum et sa blockchain. L’ethereum, créé en 2014, démultiplie la puissance du bitcoin en transposant sa logique décentralisée permettant à n’importe quel humain de revendiquer sa souveraineté bancaire à l’ensemble des champs de la finance grâce d’une part aux smarts contracts, et d’autre part à une autre création permise par l’ethereum et les smartcontracts: les stablecoins ou monnaies stables, qui ont toujours la même valeur (1 dollar) et ne subissent pas de fluctuations comme l’ethereum ou le bitcoin. C’est par exemple le DAI⁠13, mais il y en a d’autres. Ces cryptomonnaies stables sont l’équivalent des monnaies telles que le dollar ou l’euro: elles permettent de protéger les investisseurs contre les fluctuations des cryptomonnaies principales (par exemple un investisseur achète de l’ethereum. L’ethereum monte. L’investisseur vend ses ethereum contre des DAI avant que l’ethereum ne redescende: il matérialise ses gains et se prémunit de futures pertes).

Grâce à cela, et à des milliers de développeurs brillants, on peut tout faire sur l’ethereum: prêter de l’argent automatiquement, en emprunter, verser des  (et bien plus encore, c’est la fameuse DeFI ou finance décentralisée), tokéniser des oeuvres d’arts⁠14 dont l’authenticité est certaine (ce qui va révolutionner la peinture, la musique et les produits dérivés —les cartes de collection, les casquettes numérotées, les autographes, etc.—, on parle de NFT), créer des parts de société authentifiées, créer des organisations autonomes⁠15 avec des règles démocratiques codées sous forme de contrat intelligent —donc créer des sociétés ou des états numériques décentralisés avec leurs formes de gouvernance propres—, etc.

C’est donc une réinvention totale de l’ensemble des compartiments de la finance traditionnelle (qui, à part dans ses composantes créant le plus de valeur ajoutée, comme l’activité de conseil des banquiers d’affaire, est amenée à disparaître), d’une façon totalement décentralisée, horizontale, transparente pour les utilisateurs, et ne permettant pas sa manipulation par les états, ou des groupes d’intérêt. Tout ceci en diminuant les coûts pour l’utilisateur, en augmentant de façon massive la vélocité des flux, et en permettant de nouvelles formes d’interactions créatrices de valeur. Enfin, la diminution des coûts et la facilité d’accès, de même que l’égalité de traitement entre tous les participants sont de nature à favoriser une réelle inclusivité⁠16: tous les humains, même les plus pauvres, peuvent bénéficier de cette innovation et intégrer ce nouveau système d’échanges: le producteur de café asiatique ou l’artisan d’un lieu reculé d’un pays africain peuvent interagir avec ce système bancaire, sans frais, sans papiers, sans barrière à l’entrée.

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1 EN cas de faillite bancaire, les épargnants en première ligne https://www.francetransactions.com/actus/news-epargne/Faillite-bancaire-les-epargnants-mis-a-contribution-en-premiere-ligne.html

2 https://www.moneyvox.fr/banque/actualites/83063/faillite-de-votre-banque-la-protection-de-votre-argent-bientot-modifiee

3 A partir de quelle somme reçue sur votre compte vous estime-t-on suspect ? https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-economie/20130809.RUE8099/a-partir-de-quelle-somme-recue-sur-votre-compte-vous-estime-t-on-suspect.html

4 Le banquier a-t-il le droit de vous espionner (et le fait-il sans en avoir le droit?) https://www.moneyvox.fr/actu/76193/votre-banquier-a-t-il-le-droit-de-vous-espionner

5 Contribuables, le fisc sait tout de vous, ou presque http://leparticulier.lefigaro.fr/jcms/p1_1604249/contribuables-le-fisc-sait-tout-de-vous-ou-presque

6 Quelles sont les données à disposition du fisc? https://www.europe1.fr/economie/impots-quelles-sont-les-donnees-a-dispoistion-du-fisc-2786638

7 https://www.lesechos.fr/monde/europe/le-retour-de-linflation-inquiete-lallemagne-1294392

8 Higher inflation is coming and it will hit bondholders https://www.ft.com/content/6536113f-f509-41e2-bee0-597ed90843b6

9 Introduction aux cryptomonnaieshttps://www.asoka.fr/2021/01/03/introduction-aux-cryptomonnaies-et-a-la-blockchain/

10 Au commencement, Satoshi Nakamoto créa Bitcoin https://journalducoin.com/analyse/au-commencement-satoshi-nakamoto-bitcoin/

11 http://lacomptabilitepourtous.weebly.com/notes-de-cours-sur-la-meacutethode-des-registres-comptable.html

12 Parmi elles, le bitcoin cash, le monero, le zcash, le dash, ou différentes solutions de niveau 2 sur la blockchain ethereum

13 Qu’est-ce que le DAI? https://www.ethereum-france.com/lessor-du-dai-et-de-la-defi-les-outils-de-la-finance-de-demain-se-dessinent-ils-sous-nos-yeux-premiere-partie/

14 «Crypto-art» : l’œuvre numérique de la chanteuse Grimes vendue 6 millions de dollars https://www.lefigaro.fr/culture/encheres/crypto-art-l-oeuvre-numerique-de-la-chanteuse-grimes-vendue-6-millions-de-dollars-20210304

15 https://www.ethereum-france.com/quest-ce-quune-dao/

16 http://www.revue-banque.fr/banque-detail-assurance/article/blockchain-instrument-inclusion-financiere

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