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Glory and Consequences: L’UE et la crise énergétique qui vient

Apocalypse européenne
1. Glory and Consequences: L’UE et la crise énergétique qui vient
2. Ainsi s’en va l’Europe

C’était à la portée du premier venu avec un minimum de bon sens: L’Europe se tient au bord du gouffre d’une crise économique et sociale comme elle n’en a plus rencontré depuis la Seconde Guerre mondiale. Et pour être honnête, cette situation de crise, nous nous la sommes infligée à nous-mêmes. Enfin nos « élites » nous l’ont infligée, sous l’égide de l’UE, de l’OTAN, de l’OMC, et in fine des US.

Depuis l’opération spéciale russe de l’Ukraine secondaire aux provocations par proxy interposé des US, et les sanctions de l’OTAN qui ont suivi, les médias grand public ont toujours livré aux citoyens européens un récit convenu dont la thèse est que l’UE peut parfaitement se passer du gaz naturel russe. Et ce, du jour au lendemain.

Les journalistes, commentateurs politiques et élus nous ont abreuvés de tout un éventail de prédictions farfelues, avec comme point commun l’assurance que la Russie serait isolée et anéantie économiquement en un clin d’oeil. Force est de constater que cela ne s’est pas du tout réalisé. Comme on peut évaluer la justesse d’une théorie à la réalisation de ses prédictions, ceci nous permet de juger de la pertinence du schéma géopolitique sur lequel se basent nos élus… Ce qui pourrait advenir, en revanche, c’est bien la destruction économique et l’isolement géopolitique de l’Union européenne et du Royaume-Uni.

UE blast

Pour vous convaincre du niveau stratosphérique de désinformation, il suffit de se pencher sur le « plan de bataille » en 10 points mis en plage par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) en mars 2022 pour trancher les importations russes d’énergie et sauver l’UE d’une crise:

1) Ne pas signer de nouveaux contrats de fourniture de gaz avec la Russie. (RÉALITÉ : Cela suppose naïvement que la Russie veuille signer de nouveaux contrats avec l’Europe…)

2) Remplacer l’approvisionnement en gaz russe par des sources alternatives. (RÉALITÉ : il n’existe aucune source alternative qui puisse être disponible et suffisante pour répondre aux besoins énergétiques de l’Europe, ni même qui puisse être aussi facilement acheminée. L’Europe devra puiser dans les produits énergétiques du monde entier, en prenant une part conséquente d’un gâteau qui rétrécit et entraîne une montée des prix pour la plupart des autres nations de la planète.)

3) Introduire des règles minimales de stockage du gaz. (RÉALITÉ : Cela suppose qu’il y aurait du gaz à stocker…)

4) Accélérer le déploiement de nouveaux projets éoliens et solaires. (RÉALITÉ : Voeux pieux sans base scientifique. Il n’existe pas d’énergie verte capable de chauffer les foyers européens et alimenter leur industrie dans leur totalité, à l’exception du nucléaire. Or les gouvernements de l’UE soumis au lobbying des « écologistes »  ont toujours été hostiles aux projets nucléaires. La part du nucléaire diminue au lieu d’augmenter, et l’entretien des réacteurs devient un problème majeur du fait du sous-investissement chronique. Quant à mettre en production de nouveaux réacteurs, il faudrait des investissements conséquents, et 10-15 ans…)

5) Maximiser l’énergie gazière issue de la bioénergie et du nucléaire. (RÉALITÉ : Plus vous développez la bioénergie, moins vous disposez de terres agricoles disponibles pour nourrir vos peuples et les planètes. Et les centrales nucléaires mettent des années à être construites, et les gouvernements de l’UE continuent de s’opposer à l’augmentation du parc. Si l’UE avait réorienté une partie des milliards qu’elle brûle chaque année pour des programmes inutiles de technologies « vertes » et de lutte contre le carbone, et dépensé cet argent à bon escient pour des centrales nucléaires il y a 5-10 ans, elle ne serait pas dans le cul-de-sac dans laquelle elle se trouve aujourd’hui.)

6) Adopter des mesures fiscales à court terme sur les bénéfices exceptionnels de l’énergie – Réduire les factures d’énergie lorsque les prix du gaz sont élevés. (RÉALITÉ : Il n’est pas possible de mettre en place des taxes plus élevées sur les producteurs d’énergie et réduire simultanément les factures d’énergie sans contrôle des prix par le gouvernement. Et le contrôle des prix a pour résultat une baisse des approvisionnements. Plus vous taxez les producteurs d’énergie, plus les factures d’électricité augmenteraient pour compenser. Il est extrêmement difficile d’y échapper sur le moyen long terme.)

7) Accélérer le remplacement des chaudières à gaz et des pompes à chaleur. (RÉALITÉ: En 3 mois, avant l’hiver? Faites tourner, c’est de la bonne… Pour être opérationnel, cela aurait dû être fait progressivement depuis quelques années. De façon amusante ceci dit (quelle coïncidence), il convient de noter que le programme zéro carbone de l’AIE exige que les chaudières à gaz soient éliminées d’ici 2025. Plutôt bienvenu pour eux que la crise énergétique accélère leurs objectifs en matière d’énergie verte -qui sera insuffisante cf. points ci-dessus-, n’est-ce pas?)

8) Accélérer les améliorations de l’efficacité énergétique dans les bâtiments et l’industrie. (RÉALITÉ : Qui va payer pour cela dans l’ensemble de l’Europe?)

9) Encourager une réduction temporaire du thermostat de 1 à 2 °C par les consommateurs. (RÉALITÉ : De nombreux Européens chauffent déjà a minima leur logement. Il ne leur est pas forcément possible de chauffer moins sans danger pour leur santé. Au-delà, cette mesure ouvre la porte à des « compteurs intelligents » que les compagnies d’électricité ou les gouvernements puissent contrôler sans votre consentement… prélude au passe carbone)

10) Intensifier les efforts visant à diversifier et à décarboner les sources de flexibilité des systèmes électriques. (RÉALITÉ : Plus d’énergie verte, ce qui s’est avéré à maintes reprises un remplacement complètement inefficace des carburants à base de carbone. Les panneaux solaires en hiver, ça n’améliore pas la flexibilité du réseau ni sa résilience… et les alternatives vertes sont toutes -en dehors du nucléaire- des énergies intermittentes.)

L’AIE est une institution idéologue hostile à l’énergie et aux industries basées sur le carbone, et qui logiquement appelle à la fin de toutes les émissions de carbone d’ici 2050. C’est la raison pour laquelle aucun des points de leur plan d’action rédigé en mars qui ont été tentés n’a fonctionné ; parce qu’ils ne sont pas conçus pour fonctionner, ils ne font que promouvoir d’autres contrôles du carbone tout en nuisant ainsi à la production mondiale d’électricité.

Il n’existe actuellement en pratique aucune énergie de substitution totale pour le pétrole, le charbon et le gaz naturel. Aucune. Et encore moins dans un délai raisonnable qui épargnerait aux Européens le désastre qui s’en vient. La seule hypothèse dans laquelle les technologies vertes seraient en mesure de fournir suffisamment d’énergie aux populations mondiales (à un coût d’investissement et de maintenance faramineux) serait celle dans laquelle la population humaine serait réduite de façon drastique.

La crise énergétique auto-infligée de l’Europe favorise dans les faits l’agenda de l’AIE, tout comme elle survient à point nommé pour soutenir les agendas climatiques de l’ONU et du FEM. Mais au prix de quelles souffrances, et de quels désastres?

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